ASTRÖ
Voilà quelques jours que ma toute première exposition, ASTRÖ, a pris fin. Cette exposition se tenait à Hachem, qui est une chaîne de magasins de matériel d’art et d’encadrement établie au Québec. L’événement a duré tout le mois de septembre et il est temps pour moi d’en faire une rétrospective.
Le vernissage de l’exposition s’est bien déroulé. J’aurais voulu que plus de monde s’y présente, compte tenu du temps et des dépenses que j’y avais investies (publicité sur les réseaux sociaux et dans le journal local, traiteur, impression de supports promotionnels). Mais somme toute, l’événement s’est avéré plutôt concluant pour une première. J’ai même conclu une vente!
Tout au long de cette expérience, j’ai pris note de ce que j’avais fait de bien (mes points forts) et de ce que je pouvais améliorer (mes points faibles). Voici donc trois de mes points forts et mes trois points faibles (en toute humilité, je n’en trouve pas plus de trois, et j’ai bien cherché😊), qui sont tous des points que je souhaite améliorer pour mes prochains événements.
Mes points faibles :
Une erreur fatale – Alors que j’engageais une conversation avec une personne qui me faisait les louanges de mon art (un client potentiel), j’ai vu une amie qui était venue me soutenir. Heureux de la voir et sous le coup de l’émotion, je suis allé lui dire bonjour, en m’écartant de la conversation que je venais d’engager. Lorsque je me suis retourné 10 secondes plus tard pour reprendre la conversation, la personne intéressée n’était plus là! Je m’en suis ensuite voulu durant tout l’événement, car cette personne a très probablement interprété mon acte comme une impolitesse, et j’ai éventuellement raté une conversation intéressante ainsi qu’une vente. À ne plus jamais refaire!
Acheter de l’espace publicitaire dans un journal local – À notre ère numérique, j’ai pris le risque de publier l’affiche promotionnelle de mon exposition dans le journal local imprimé en 110 000 exemplaires. J’avais la certitude que cette démarche attirerait quelques clients potentiels, notamment les amateurs d’art d’âge mature qui aiment suivre les nouvelles sous forme traditionnelle (sur papier). Je peux dire que je me suis planté en beauté! De toutes les personnes à qui j’ai parlé lors mon vernissage (quel que soit leur âge), pas une seule n’a fait référence à l’annonce publiée dans le journal. Les principaux canaux d’information qui les avaient conduits à l'événement étaient les médias sociaux et, surtout, le bouche-à-oreille. Le monde a changé, en effet, et j’ai appris de mon erreur; je ne me vois pas investir à nouveau des centaines de dollars dans une annonce dans le journal. Ce fut un véritable gaspillage d’argent.
Ne pas avoir suffisamment misé sur les réseaux (peut-être) Pour être honnête, je ne suis pas sûr de la validité de ce point, car j’ai remarqué que, dans mon cas, bien des personnes peuvent apprécier mon art en ligne, mais pas forcément avoir le temps ou l’envie de se déplacer physiquement pour le voir dans la réalité. Le canal qui s’est avéré le plus efficace pour faire venir du monde à mon exposition était le bouche-à-oreille. Et même, jusqu’à présent, il s’agit du canal qui m’a fait conclure le plus de ventes, et ce, en investissant bien moins d’efforts et de temps que dans les médias sociaux. Peut-être n’est-ce que moi, mais je pense que les médias sociaux sont parfaits pour se faire voir à grande échelle, mais qu’ils ne sont forcément synonymes de succès commercial. Cela dit, je ne les néglige pas du tout et continuerai de les intégrer dans ma stratégie commerciale sans pour autant y dépenser tout mon énergie. Selon moi, il existe de meilleurs leviers de réussite, comme ce site Web, qui me semble plus efficace pour établir une relation de confiance entre nous et vous faire acheter mes œuvres. 😊
Mes points forts :
Une préparation du tonnerre – Puisqu’il s’agissait de ma toute première exposition, je me suis assuré de me préparer comme il se doit afin de favoriser ma réussite. J’ai notamment trouvé une mine d’or intitulée Le vernissage et l’artiste (Le vernissage et l’artiste) ici : https://www.amylee.fr/produit/vernissage-artiste/
Pour le prix modique de 10,90 € (environ 15 CAD), j’ai pu obtenir des conseils en béton qui me serviront certainement pour mes prochains vernissages, du lieu de vernissage et de la disposition des œuvres jusqu’au type de buffet à sélectionner, en passant par la tenue vestimentaire pour marquer son public.
Une bonne communication interpersonnelle Malgré l’exemple de manque de tact que je vous ai compté plus haut, j’ai eu de très belles conversations avec de nombreuses personnes. Ce qui nous a permis d’échanger nos diverses sensibilités et interprétations, et de faire voyager nos imaginations ensemble. Ce partage a certainement été l’un de mes aspects préférés de l’événement.
L’apprentissage et la mise en pratique constants Cette expérience m’a permis d’explorer divers aspects du monde de l’art de bout en bout. À travers mes rencontres avec les membres du personnel de Hachem, des artistes et des amateurs d’art, j’en ai appris, entre autres, sur la logistique, l’organisation, le marketing, la communication et la collaboration. J’ai su constamment appliquer mes nouvelles notions et les ajuster au besoin au fil de mon exposition. En fin de compte, je suis très satisfait du travail que j’ai réalisé.
Mon objectif est de travailler sans cesse à l’amélioration de tous ces points afin de faire de mes prochains vernissages et expositions des événements à succès grandissant. À la prochaine!